Cartographies en ligne du PAG
Depuis septembre 2019, le Parc amazonien de Guyane met à disposition du grand public une série de cartes interactives en ligne. Ces cartographies seront amenées à s’enrichir au fil du temps et de l’actualité : restez connectés !
http://cartotheque.parc-amazonien-guyane.fr/
Cartographier avec les habitants / La toponymie : un patrimoine invisible.
Les noms de lieux sont des éléments culturels, historiques et géographiques essentiels sur un territoire. Après le Haut-Oyapock et le Haut-Maroni ces dernières années, le Parc amazonien poursuit, avec les communautés d'habitants, un travail d'inventaire de ce "patrimoine invisible".
Documents utiles
Suivi cartographique de la dynamique agricole
Le Parc amazonien de Guyane s'est engagé depuis plusieurs années dans le suivi de l'occupation du sol par traitement d'images satellites. Ainsi, chaque abattis est numérisé et c'est aujourd'hui plus de 10 ans de données cartographiques qui racontent la dynamique agricole sur le territoire du PAG.
L'ensemble des données sont aujourd'hui accessibles sur GéoGuyane.
Cartographie des formations végétales particulières observables via télédétection
Améliorer la connaissance et la description du territoire est une mission importante du Parc amazonien de Guyane. Si le sud est souvent perçu comme un continuum homogène de grande forêt humide, l'observation des images satellites laisse apparaitre de nombreuses formations atypiques que le PAG s'est efforcé de cartographier et de décrire.
Le Parc amazonien a mis en place en 2016 une méthode de cartographie de ces formations végétales par télédétection semi-automatique. La cartographie a été réalisée en utilisant la méthode Random Forest à partir uniquement de logiciels libres et gratuits.
Les données sont aujourd'hui diffusées sur GéoGuyane et le projet se poursuit sur la base des nouvelles données satellites disponibles grâce aux satellites SENTINEL.
Mutualisation de données et partenariat
Le Parc amazonien de Guyane s’inscrit dans la dynamique de partenariat et d’échange de données géographiques engagée avec les acteurs publics du territoire guyanais depuis plusieurs années. Il contribue ainsi à alimenter les bases de données grand public en fournissant des informations géographiques concernant les territoires concernés par le Parc amazonien.
- https://www.geoguyane.fr Géoguyane est un portail régional permet au public et à tous les acteurs institutionnels d’accéder à l’ensemble des informations géographiques (cartes, données …) recensées sur le territoire. Il propose des services de recherche, de visualisation et de navigation cartographique, de téléchargement de données ainsi qu'un espace éditorial collaboratif.
- http://www.guyane-sig.fr/ Guyane-SIG est une plateforme territoriale en partenariat avec l’ensemble des collectivités et acteurs publics de Guyane. Ce projet a pour objectif de générer une dynamique partenariale autour de l’information géographique en Guyane, pour la connaissance, l’analyse, l’aménagement et le développement du territoire.
Observatoire de la turbidité du Maroni et du Lawa
La Guyane, port spatial européen, valorise les données fournies par les satellites SENTINEL (2a et 2b) lancés depuis son sol en 2015 et 2017.
La turbidité du Maroni et du Lawa est ainsi suivie par télédétection grâce à un algoritme développé par le BRGM (financement DEAL 2010-2017). Le PAG met en œuvre ces développements en proposant un suivi régulier de la turbidité du Maroni et du Lawa. L’originalité de l’approche est qu’elle s’intéresse à la différence de turbidité observée entre deux rives. Lorsqu’un affluent déverse ses sédiments dans le fleuve, les eaux ne se mélangent pas immédiatement et l’effet de « panache » peut-être visible pendant des kilomètres, trahissant l’origine de la pollution.
Le PAG a donc mis en place 15 stations virtuelles et suit l’évolution différentielle de la turbidité sur chaque rive. (cliquez sur une station pour voir apparaitre le graphique et les valeurs de turbidité observées).
L’interface web Carto a été développée dans le cadre d’un stage par une étudiante de l’ENSG : Fiona Prud’homme.