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Accès à l'eau potable et à l'assainissement

Le renforcement de l’adduction en eau potable a été un axe fort de la période 2007-2015, et la couverture de la population est aujourd’hui quasi-exhaustive. La qualité du service reste variable, et les compétences en matière de gestion et d’entretien des systèmes faibles (équipes communales).
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Une étape importante est aujourd’hui de consolider les réseaux les plus importants par :

De l’interconnexion des systèmes isolés et de l’amélioration du rendement (gestion des segments fuyards, surconsommations individuelles, etc),

La consolidation des systèmes dans les écarts principaux, désormais possible avec l’arrivée de l’électricité (service permanents en lieu et place de systèmes au fil du soleil),

Amélioration de la gestion du service public (GSP) par (1) la renégociation des contrats d’affermages lorsqu’ils existent et (2) la mise en place progressive d’une tarification adaptée au niveau de service délivré (qualité du service et seuil de tarification) et également aux capacités financières des usagers (tarification sociale de l’eau).

Le Parc amazonien est impliqué également dans la mise en place de solutions alternatives (récupération d'eau de pluie, depuis 2010).

L’assainissement des eaux usées (AEU) constitue un chantier entier pour l’ensemble des territoires concernés par le Parc. Les quelques dispositifs en place dans les bourgs sont peu efficients : pas d’AEU à Camopi et Saül, ni dans l’ensemble des villages isolés, ANC à Maripa-Soula (chantier à 2.7MEUR financé par le fonds d'investissement exceptionnel (FEI) en cours) et Papaïchton (AC au rendement faible).


La thématique est éminemment complexe du fait du caractère coprophobe de la majeure partie des communautés du sud de la Guyane .Plus largement, les communes ne disposent pas des moyens matériels et des compétences techniques pour la maintenance / le développement des systèmes.

L’ensemble des missions aujourd’hui dévolues aux communes seront à moyennes échéances sous la responsabilité des intercommunalités (horizon 2018, conformément à la loi Notre).
Le PAG a essentiellement été partenaire de la démarche initiée par l’Office de l’Eau de Guyane (SDAGE 2010-2015) en matière d’assainissement non collectif en sites isolés et participe au comité de pilotage de mise en place et de suivi de dispositifs pilotes d’assainissement non collectif en sites isolés. Cette démarche est aujourd’hui entrée en la phase 3 de généralisation.