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Bio-plateaux II : le Parc au Suriname pour parler des impacts de l’orpaillage

Coopération régionale
Le 17 mai, le Parc amazonien intervenait à l’Université Anton de Kom (ADK), à Paramaribo, dans le cadre du projet Bio-plateaux II, en préparation.

Pascal Vardon, directeur du Parc amazonien de Guyane est intervenu mi-mai à l’Université ADK à Paramaribo, à l’invitation de l’Office de l’eau de Guyane et de l’Office international de l’eau, pour présenter, en introduction d’un groupe de travail franco-surinamais, les impacts de l’orpaillage, tels que constatés par le Parc amazonien : turbidité, colmatage des cours d’eau par les fines particules et perte de biodiversité aquatique sur le fleuve Maroni (en écho au cri d’alarme de notre conseil scientifique fin 2022), imprégnation mercurielle des populations Wayana de Maripa-Soula (étude du Docteur Pignoux et al), ou encore la pollution de l’eau par les déchets solides.

Cette introduction avait vocation à relancer la mobilisation des parties prenantes surinamaises autour d’une phase II du projet Bio-plateaux, visant à la création d’un observatoire de l’eau sur le Maroni (et aussi sur l’Oyapock d’ailleurs) à l’horizon 2026.

Bio-plateaux c’est quoi ?


Pour mémoire, le projet Bio-Plateaux – pour l'Articulation transfrontalière de l'eau et de la biodiversité – est cofinancé par l'Union européenne au travers du programme de coopération Interreg Amazonie.

Il vise à développer le partage de données, informations et expériences sur l'eau et la biodiversité en milieu aquatique entre la Guyane française, le Brésil et le Suriname, en particulier dans les deux bassins transfrontaliers des fleuves Oyapock et Maroni. L’objectif est de mieux connaître la ressource comme les usages et les impacts associés dans ces bassins versants partagés.