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Patrimoine archéologique

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Vestiges

Contrairement à certaines idées reçues, le massif forestier des territoires concernés par le Parc amazonien de Guyane n’est pas vierge : les nombreux polissoirs, gravures et peintures rupestres, montagnes couronnées, abris sous roche, tessons de poterie, attestent de l’occupation humaine et du parcours de ces territoires depuis des millénaires. Ces vestiges, dont les plus anciens datent d’il y a 7 000 ans, souvent enfouis sous la surface du sol ou protégés par le couvert forestier, sont une source de connaissance fondamentale pour l’histoire du peuplement du sud de la Guyane.

Les activités plus récentes comme l’exploitation aurifère ou du bois de rose aux 19e et 20e siècles ont également laissé des traces.

Toponymie

Les habitants vivant dans le sud de la Guyane sont les seuls à connaître précisément les sauts et leurs passes, les criques, les bancs de sable, les reliefs, les layons de chasse, les zones de collecte et de pêche, les sites d’implantation des anciens villages. Cette connaissance longue et intime de leur territoire s’exprime dans le très grand nombre de toponymes dont il est maillé. La mise en cartes de ces toponymes reflète l’histoire et l’actualité du territoire. Grâce à une recherche participative impliquant chercheurs et habitants, en collaboration avec le Parc amazonien, les cartes toponymiques sont peu à peu réalisées pour couvrir tout le territoire concerné. La première à avoir été éditée, celle de Camopi, comporte près de 600 toponymes différents transcrits dans les langues wayãpi et teko. Divers toponymes créoles ont été maintenus car ils font désormais partie de l’histoire de la région et que de nombreux Amérindiens sont locuteurs du créole de Guyane.

Retrouvez la toponymie du sud de la Guyane dans la Cartographie du Parc amazonien.