Publication scientifique

Connaissez-vous les Ika ? Les Indices kilométriques d’abondance. Un protocole, utilisé par le Parc amazonien de Guyane, pour réaliser des comptages de la grande faune en zone chassée. Un livret a été édité en 2022, avec la collaboration de Koté Forêt et de l’OFB. Il explicite les objectifs de ce suivi standardisé et vulgarise les résultats aujourd’hui obtenus en Guyane grâce à ce protocole. Il en illustre aussi les applications au travers des données issues des suivis réalisés sur le territoire du PAG. Quinze ans d’expérience sont valorisés au travers de ce document.

Le grand inselberg de la Mamilihpan est l’un des sites majeurs et parmi  les plus spectaculaires sur le plan paysager des nombreux dômes rocheux  émergeants de la forêt équatoriale parsemant le sud de la Guyane. Connu pour son patrimoine archéologique en étant l’unique site de peintures rupestres connu de la Guyane, rares étaient les connaissances naturalistes sur ce secteur. En 2018, le Parc amazonien et la direction des affaires  culturelles ont organisé une mission conjointe avec l’appui financier de la GMF. 

Ce cahier scientifique rassemble l’ensemble des expertises des habitats, naturalistes (flore, oiseaux, insectes, chauve-souris, reptiles) et archéologiques. 

Ces expertises ont révélé bien des trésors. Tout le monde est d’accord : le site est bel et bien riche dans tous les domaines !

Les rapports naturalistes de l’ABC de Saül.

L’Atlas de la biodiversité communale de Saül a été le premier en Guyane. Et le premier en forêt amazonienne !

De nombreuses expertises ont été réalisées. Habitants, enfants et visiteurs ont pu profiter de belles découvertes et rencontres. Si un gros effort de vulgarisation a été réalisé à de nombreuses occasions, ce nouveau tome des Cahiers scientifiques nous permet de transmettre la connaissance à l’état brut.

Bonne immersion dans la nature saülienne !

Mieux connaître pour mieux gérer, telle est la logique du Parc amazonien de Guyane qui est inséré dans un réseau de partenariats locaux, nationaux et internationaux.

Connaître les patrimoines naturels et culturels permet de fournir une expertise sur ce territoire et ses dynamiques et de proposer une réflexion sur les projets d’aménagement. De plus, la connaissance des évolutions des relations Nature – Sociétés rend plus pertinente les actions de développement et d’accompagnement du territoire.

Le présent document est issu d’un travail mené dans un esprit de co-construction, de partage et de transparence avec l’ensemble des personnels du Parc amazonien de Guyane des services Patrimoines Naturels et Culturels, Développement Durable, Systèmes d’Information et du Conseil Scientifique ainsi qu’avec les partenaires de l’établissement. Le président du Comité de Vie Locale a participé aux travaux du conseil scientifique à ce sujet.

Immersion dans le grand Sud guyanais... 

Du haut des forêts submontagnardes des monts Cottica au sol des forêts de flat de Limonade, le Parc amazonien de Guyane cherche au quotidien à mieux comprendre la richesse de ses écosystèmes et leur fonctionnalité.

Dans ce nouveau numéro des « cahiers scientifiques », la part belle est faite à cette acquisition de connaissances sur notre biodiversité, du lombric aux grands mammifères, des champignons aux plus grands arbres. Dans chaque domaine, dans chaque étude, nous en apprenons d’avantage sur les merveilles naturelles qui nous entourent, ce qui nous permet de préciser le statut des espèces mais aussi leur écologie et, enfin, de découvrir sans cesse des nouveautés.

Retour sur le mont Itoupé !
Après le premier dossier spécial des cahiers scientifiques du PAG sorti en 2015 pour « Itoupé 2010 », ce merveilleux massif en valait bien un second et sans aucun doute un troisième à venir.

Dans ce numéro des cahiers scientifiques, nous découvrons ainsi la suite du projet DIADEMA (Dissecting Amazonian Diversity by Enhancing a Multiple taxonomic-groups Approach) tant sur la composition forestière du massif que sur l’inventaire des fourmis, des opilions, des moustiques, des amphibiens, des champignons ou des vers de terre.

De par sa biologie et son écologie, le Pécari à lèvres blanches joue un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes amazoniens. Mais au cours du XXe siècle, cette espèce patrimoniale a disparu de 20% de son aire de distribution historique face aux pressions anthropiques.

Depuis 2013, elle est considére comme « vulnérable » par la Liste rouge de l’Union mondiale pour la nature (UICN),

Le Mont Itoupé est un long massif situé à 80 km au sud de Saül, dans la zone de coeur du Parc amazonien de Guyane. Une volonté du conseil scientifique du PAG qui souhaite que ce site soit suivi dans le temps, notamment pour appréhender les impacts des changements globaux sur les écosystèmes. Une mission qui, par ailleurs, a nécessité une importante préparation en amont mobilisant les équipes du parc.

Ce nouveau numéro vient répondre au souhait émis par le Conseil scientifique du Parc amazonien, de voir se pérenniser une série qui s’inscrit à la frontière entre les publications scientifiques de référence internationale et la vulgarisation de qualité, destinée au grand public ; cette dernière étant portée par la collection Guianensis des Carnets du Parc amazonien.

Les Cahiers scientifiques du Parc amazonien de Guyane - MODERNISATION DES ZNIEFF (2009 – 2013)
Inventaires pluridisciplinaires au sein du Parc amazonien de Guyane